Lutter contre le cancer : c’est le thème de l’entretien que j’ai réalisé avec le Dr Kiener. il a pour but de vous donner une idée sérieuse du type de combat et des possibilités offertes.
Mon propos s’adresse à celles et ceux qui doivent lutter, qui veulent lutter activement, il s’adresse au fond à tout le monde, car même si la maladie est opérable et peu développée, que la médecine promet une rémission d’une maladie prise à temps, il s’agit d’inverser un processus qui a conduit au cancer. Avec ce type de maladies, l’on peut mourir de presque rien et survivre parfois longtemps avec des masses effrayantes.

L’oncologie conventionnelle et les autres médecines

On parle ici de l’oncologie classique, des traitements durs qui lui ont forgé une terrible image de médecine dangereuse, tuant soit la maladie, soit le patient, si bien que certaines personnes préfèrent gérer leur cancer sans recourir à elle.
Cette science a pourtant beaucoup progressé, diagnostiquant de mieux en mieux, au point que l’on ne parle plus du cancer comme d’une seule maladie, mais comme des centaines de maux différents, nécessitant des traitements différents.
De plus, grâce aux scintigraphies (PET-CT), à la mesure de l’indice SUV, c’est-à-dire la consommation en sucre des cellules dégénérées, indiquant leur appétit et donc leur agressivité, l’oncologue ne s’évertue pas dans des traitements inefficaces voire contre-indiqués, il corrige le tir, permettant progressivement de mieux cibler la thérapie. Il paraît sage de considérer la médecine conventionnelle comme une alliée de poids qu’il serait dommage de ne pas requérir. Faut-il pour autant lui abandonner notre survie ?
L’oncologie c’est l’artillerie des guerres napoléoniennes, on ne peut s’en passer, mais il serait fou de ne vouloir combattre qu’avec elle. Contre le cancer, il faut mobiliser de l’infanterie et de la guérilla, attaquer dans les moindres recoins, sans cesse, en infériorité, mal équipé, fatigué, mais ce harcèlement de tous les instants doit imposer à la maladie un nouvel ordre : elle n’est pas chez elle, elle n’est pas en terrain conquis. Et n’oublions pas l’effort logistique, à savoir l’acheminement de tout ce que le corps nécessite pour vivre d’abord et pour lutter ensuite. Il existe d’autres médecines capables de nous apporter une aide quotidienne et salutaire.
Le malade ne manque cependant jamais d’opportunités en tout genre. Son entourage plus ou moins proche va rapidement lui proposer des contacts et des recettes plus ou moins magiques. Un tel coupe le feu, tel autre ressent les énergies, celui-ci est chaman, cette poudre guérit, c’est incroyable comme nous nous soignons avec de tout et les mises en garde du Père Verlinde résonnent à nos oreilles.
Il ne faudrait pas imaginer que le salut ne passe que par la médecine conventionnelle.

Pascal Fessard

Traduction »